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Le blond Suédois semblait promis au plus bel avenir en monoplace. Il n’y obtint pourtant jamais la moindre victoire au plus haut niveau, d’un côté ou l’autre de l’Atlantique. L’Endurance – dont il fait preuve puisqu’à 60 ans il est encore épisodiquement derrière un volant – le consolera, avec notamment une probante victoire aux 24 Heures du Mans.

Tom Kristensen, Stefan Johansson, Michele Alboreto and Joest-Porsche team principal Reinhold Joest on the podium after the 1997 Le Mans. Photo: Grand Prix Photo

Jamais vainqueur en F1, il gagnera au Mans en 1997 avec Michele Alboreto et Tom Kristensen.

Engagé à 104 reprises, Stefan Nils Edwin Johansson (né le 8 septembre 1956) s’est cassé les dents très jeune dans la catégorie reine. Après avoir écumé les championnats de karting et les séries nordiques en Formule Ford et F3 avec un certain succès, il s’attaque en 1979 au championnat d’Angleterre de Formule 3. Convainquant quatrième malgré un matériel pas toujours au top, il signe l’année suivante pour le team Project 4 d’un certain Ron Dennis.

Entre-temps, il a découvert le paddock F1. Aux abois financièrement, Shadow lui propose, contre menue monnaie, de disputer les Grands Prix d’Argentine et du Brésil. La très modeste DN11-Cosworth est inconduisible et, bien qu’ayant amélioré de quatre secondes ses chronos entre vendredi et samedi, Stefan ne se qualifie pas à Buenos Aires, pas plus que son équipier irlandais David Kennedy. Même punition à Interlagos. Johansson se replie sur la F3 anglaise, et remporte le titre.

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Noir, c’est noir : la Shadow, un piège dont il saura se sortir pour rebondir en… F3.

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