Il accepte la proposition de son ex-boss en Can-Am Carl Haas et se lie avec le tout frais team américain FORCE, qui engage des châssis Lola propulsés par un bloc Ford. Séduisant sur papier, le projet prend l’eau dès lors que le « main sponsor », le géant agro-alimentaire Béatrice Foods, retire ses billes en cours d’année. Cette saison 86 est d’autant plus frustrante que Tambay, pourtant plus rapide, est moins bien considéré que son équipier Alan Jones. Il ne sauve que deux unités à Zeltweg, ses dernières en Formule 1. Il raccroche au terme de son 114e Grand Prix.

Sans titre 9

Après avoir pris part à plusieurs Dakar, le Parisien retrouvera de l’embauche à temps complet en 89 en championnat du monde d’Endurance, avec un des somptueux protos Jaguar alignés par Tom Walkinshaw. Associé à Jan Lammers, il termine 2e à Jarama et 4e des 24 Heures du Mans avant de se reconvertir en consultant apprécié de plusieurs médias pour la F1, ainsi qu’en politique locale au sein du mouvement Les Républicains.

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