On célèbre cette semaine la mémoire de Didier Pironi, décédé le 23 août 1987 au large de l’île de Wight sur son bateau de course offshore « Colibri ». Quelques mois après le trentième anniversaire de la mort de Gilles Villeneuve, on réalise à quel point le destin des deux hommes fut cruellement lié. La plupart du temps, le Français est considéré comme le traître vis-à-vis de son équipier Villeneuve suite à l’affaire du Grand prix de Saint-Marin 1982, mais la vérité historique est plus nuancée…

Un accord avait été passé entre les pilotes Renault et Ferrari pour assurer le spectacle dans la première moitié de cette course, amputée de la moitié des concurrents en pleine guerre FISA-FOCA. Et Pironi estima que les consignes de la Scuderia ne valaient rien si un des deux pilotes commettait une erreur, ce qu’il prétendit voir Villeneuve faire dans le dernier tour. On peut le considérer comme de la mauvaise foi, mais Didier était un personnage fier et ambitieux.

Dans notre « Newsletter » cette semaine, j’apporte un témoignage personnel sur l’individu, premier pilote français à pouvoir briguer le Championnat du monde (il dominait largement le classement au moment de son accident à mi-saison 1982, et n’échoua qu’à 5 points de Keke Rosberg au terme de la compétition) et premier Français chez Ferrari depuis Maurice Trintignant en 1955. Pour vous abonner gratuitement à nos « Newsletters », cliquez ici.

A notez que sur cette image, le volant de la Ligier de Pironi est siglé Ferrari (clin d’oeil des mécaniciens car Didier avait signé pour la Scuderia avant la fin de la saison 1980), tandis que son casque arbore le logo « F1 Magazine », ancêtre de votre revue préférée !

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