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Alberto Ascari : 2e

Le plus grand pilote Italien que la F1 aie connu est le fer de lance de Maranello lorsque Ferrari s’engage dès le championnat du monde initial, en 1950.

Absent lors de l’ouverture en Angleterre, le cheval cabré débute à Monaco. Ascari et Viloresi y pilotent des 125 à compresseur deux étages. Celles-ci sont largement dominées en qualification par les Alfa Romeo (Fangio-Farina-Fagioli) mais aussi par la Maserati de Froilan Gonzalez et même la Talbot-Lago de Philippe Etancelin. Alberto est 7e sur la grille, une demi-seconde derrière son équipier et à plus de trois secondes et demie du futur quintuple champion argentin.

La course va être marquée par un énorme carambolage dès le 1er tour, au Bureau de tabac. Plus de la moitié du peloton est éliminé dans un des plus gros crash collectif qu’ait vécu la discipline reine. Une fois la piste dégagée, derrière un Fangio intouchable, Ascari ferraillera avec son équipier, revenu du diable vauvert puisque attardé dans l’accident, avant de s’en défaire (Viloresi renoncera de toute façon) pour terminer second.

Le Lombard gagnera son premier Grand Prix en Allemagne en 51. Il en ajoutera douze autres (dont neuf consécutifs, un record qui tiendra longtemps) et deux titres mondiaux en 52 et 53 avant de se tuer, en 55, lors d’essais privés d’une Ferrari sport à Monza.

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