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Un petit tour et puis s’en va : le Grand Prix de Monaco de Michael Schumacher en 1996.

Schumi sur une McLaren, vous imaginez la stupeur des tifosi. Michael disputait alors sa première saison avec Ferrari et il avait placé sa « Rossa » en pole position à Monaco, avant de partir à la faute en slicks sur le mouillé dès le premier tour à Mirabeau. Certains spectateurs ont donc cru que Schumacher avait été transféré chez McLaren, un peu comme un certain Max Verstappen passant chez Red Bull en cours de saison.

Jean Alesi, qualifié en deuxième ligne aux côtés de son équipier Gerhard Berger, menait la course avec autorité au volant de sa Benetton avant d’être trahi par une rupture de suspension.

Mais trêve de digression, un autre pilote français aurait dû l’emporter ce jour-là : Jean Alesi. L’Avignonnais, qualifié en deuxième ligne aux côtés de son équipier Gerhard Berger, menait la course avec autorité au volant de sa Benetton avant d’être trahi par une rupture de suspension. Auparavant, le premier leader Damon Hill (Williams) avait été trahi par son moteur Renault. Et l’hécatombe ne faisait que commencer.

Pendant ce temps, Olivier Panis prenait confiance dans le comportement des pneus Goodyear de sa Ligier et remontait le peloton avec une incroyable aisance. Sur cette piste réputée aux dépassements impossibles, le Français réalisé des manœuvres d’une incroyable audace, comme lorsqu’il glissa sa Ligier à la corde de l’épingle du Lœws, au nez et à la moustache de la Ferrari d’Eddie Irvine. Après les arrêts au stand, la voiture bleue avait émergé en tête de la course !

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Dans sa remontée, Panis signa des dépassements d’anthologie, comme ici en surprenant Irvine au Lœws.

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