Tout au long de cette trêve estivale, la rédaction de F1i vous fait revivre chaque jour les plus belles courses de Michael Schumacher, saison par saison. Le Kaiser célèbrera son 300ème Grand Prix le 2 septembre prochain à l’occasion du Grand Prix de Belgique. 

Déjà vainqueur à Hockenheim, Michael Schumacher compte bien décrocher une nouvelle victoire devant son public à l’occasion du Grand Prix d’Europe disputé sur le circuit du Nürburgring. Parti en troisième place sur la grille, l’Allemand s’élance parfaitement et bénéficie d’un envol catastrophique de son rival Damon Hill pour pointer en deuxième position dès le premier virage derrière l’autre Williams de David Coulthard.

Sur une piste à l’adhérence plus que précaire, tous les pilotes ont opté pour des pneus pluies. Tous, à l’exception des deux Ferrari et des deux McLaren. Et si les protégés de Ron Dennis ne parviennent pas à suivre le rythme imprimé par les leaders, Jean Alesi et Gerhard Berger limitent les dégâts en début de course.

En patron

La trajectoire s’asséchant, Schumacher et Hill décident de s’arrêter pour monter les slicks dès le 11ème tour. Désormais en tête, Alesi accumule les records du tour et semble intouchable au volant de sa Ferrari. Conscient qu’il doit impérativement l’emporter s’il souhaite maintenir ses chances dans la course au titre, Hill exerce une pression terrible sur Schumi sans toutefois réussir à le surprendre.

Troisième après un second arrêt au stand, le pilote Benetton profite d’une manœuvre audacieuse de l’Anglais sur Alesi pour récupérer la deuxième place. Totalement déchaîné, le Champion du monde en titre va fondre sur l’Avignonnais à mesure que les pneus de celui-ci se dégradent. En l’espace de neuf tours la jonction est opérée et l’Allemand subtilise les rênes du Grand Prix au pilote Ferrari à trois boucles de l’arrivée au prix d’une manœuvre somptueuse dans la dernière chicane du circuit. Au terme d’une prestation magistrale et emplie de panache, Schumacher s’adjuge sa septième victoire de la saison. Adversaire valeureux mais impuissant, Hill peut applaudir son rival. La deuxième couronne du Kaiser ne souffre, cette fois, d’aucune contestation.

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