Tout au long de cette trêve estivale, la rédaction de F1i vous fait revivre chaque jour les plus belles courses de Michael Schumacher, saison par saison. Le Kaiser célèbrera son 300ème Grand Prix le 2 septembre prochain à l’occasion du Grand Prix de Belgique. 

Auteur de huit podiums depuis l’ouverture de la saison, Michael Schumacher renoue enfin avec le succès à l’occasion du Grand Prix du Portugal. En misant une nouvelle fois sur une stratégie décalée, le pilote Benetton s’offre à Estoril la deuxième victoire de sa carrière en Formule 1.

Devenu prétendant régulier à la victoire lors de cette saison 1993, Schumacher a dû attendre la 14ème et antépénultième manche de la saison pour empocher son deuxième succès en catégorie reine. La faute à un Alain Prost dominateur au volant d’une Williams-Renault largement supérieure à la concurrence. La faute aussi à un Ayrton Senna au sommet de son art et qui accumulera les prouesses à bord d’une MP4/8 dépassée. Après avoir récolté huit podiums, Schumi sait que la manche portugaise constitue une occasion en or pour lui de retrouver la première marche du podium. Le titre mondial est en jeu et ni Senna ni Prost ne pourront se permettre de prendre des risques inconsidérés.

Pari gagnant

Si en qualification l’Allemand échoue en sixième position, la course du pilote Benetton s’avère autrement plus fructueuse. Cinquième jusqu’au 19ème tour, Schumacher profite de l’abandon de Senna (rupture moteur) conjugué à un meilleur arrêt que ceux d’Alesi et Häkkinen pour pointer à la troisième place trois boucles plus tard. À l’image de la brillante stratégie qui lui avait offert sa première victoire à Spa un an plus tôt, l’Allemand décide ensuite de ne plus passer par la case stand et conserve ses pneus jusqu’à l’arrivée. Propulsé en tête du Grand Prix, Schumi résiste aux retours des Williams de Prost et Hill et s’en va chercher un deuxième succès en F1 ô combien mérité. Bien que sa saison 1993 ait été émaillée de plusieurs erreurs et accrochages, Schumacher se pose comme un candidat crédible au titre à l’aube d’une saison 1994 placée sous le signe du changement.

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