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EMMAGASINER DE L’EXPÉRIENCE
Parfois considéré comme une diva en Grand Prix (à tort selon son patron chez McLaren Éric Boullier), Alonso n’a jamais baissé les bras lors de l’épreuve américaine, malgré la kyrielle d’ennuis mécaniques qui ont frappé sa voiture (transmission, freins…).
Motivé, il a poussé jusqu’au bout, même lorsque la Ligier évoluait au quarantième rang. Il s’agissait d’accumuler une expérience qui lui sera sans doute précieuse en juin, quand il devra prendre un quatrième relais, peut-être de nuit et sur une piste détrempée.
D’ici là, le pilote McLaren en Formule 1 à l’emploi du temps chargé aura disputé une épreuve de 24 Heures (Daytona), participé à une course d’endurance au volant de la TS050 (en mai à Spa, en Belgique) et accumulé des centaines de kilomètres avec le prototype japonais développé en Allemagne sous la direction du Français Pascal Vasselon.
Mais une préparation soignée ne suffit pas. Pour s’imposer, Alonso devra battre l’autre équipage Toyota (Conway-Kobayashi-Lopez). Et bénéficier d’un brin de chance, qui a souvent fait défaut à son écurie…
L’Espagnol a donné le départ de l’édition 2014 des 24 Heures © XPB Images