Motor Racing – Formula One World Championship – Canadian Grand Prix – Preparation Day – Montreal, Canada

Gil de Ferran avait été engagé par Zak Brown comme consultant pour Indianapolis au printemps 2017.

L’aveu d’impuissance de Boullier, exprimé lors du débriefing post-Canada auprès des employés de l’usine, a laissé pantois quelques-uns des techniciens qui travaillent d’arrache-pied sans que les bolides oranges ne progressent sur la piste. Le directeur de la compétition affirma que les carences de la MCL33 avaient bien été identifiées, mais que les ingénieurs ignoraient comment y remédier ! Pas très motivant pour un staff fort de plus de 800 personnes dans un environnement clinique pourtant peu propice à la révolte : cela n’a pas empêché le « chocolat-gate », après une fuite anonyme dans un tabloïd britannique pour mettre le feu aux poudres.

En conférence de presse au Paul-Ricard, Boullier n’en menait pas large face à l’auteur de l’article qui mettait le doigt où ça fait mal. Du coup, on ne donnait plus très cher de sa peau dans la mesure où McLaren a été ridiculisée sur la piste et en dehors, y compris en interne. Le CEO Zak Brown tente donc de mettre fin à cette gué-guerre en limogeant son directeur de la compétition, soit. C’est le principe même du fusible.

L’ingénieur Tim Goss avait déjà payé l’échec de la MCL33 au printemps : après Boullier, à qui le tour ?

Mais le mal est plus profond et, après le départ (regretté par beaucoup à Woking) du fidèle directeur technique Tim Goss au printemps, celui de Boullier ne résout rien. McLaren annonce une nouvelle structure avec Simon Roberts à l’opérationnel, Andrea Stella à la performance et Gil de Ferran comme directeur sportif, mais la disparition du manager français de l’organigramme ne transformera pas le leadership du team du jour au lendemain.

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