F1 Grand Prix of Abu Dhabi – Practice

Mal partie, l’écurie Red Bull a redressé la barre en deuxième moitié de saison, affichant un rythme de développement impressionnant. De quoi redonner des ailes au Taureau rouge l’an prochain ? Cela dépendra aussi de la robustesse du V6 Renault, comme l’explique Christian Horner.

PARTIE DU PIED GAUCHE…

Selon l’horoscope chinois, 2018 sera l’année du chien. Mais sur les circuits, le prochain millésime pourrait aussi être celui du Taureau ailé.

Oui, l’affirmation est un tantinet provocatrice. Largement battue par Ferrari, Red Bull a conclu la saison avec cent points de moins qu’en 2016, alors qu’elle était pressentie pour être le challenger des Flèches d’argent. Bien que la révision du règlement technique touchât le domaine de prédilection du patron technique Adrian Newey (l’aérodynamique), les RB13 de Daniel Ricciardo et Max Verstappen ont inscrit 300 unités de moins que les Mercedes et 154 de moins que les bolides de la Scuderia. Guère encourageant.

Pourtant, quand on examine la compétitivité de l’écurie sur la fin de la saison, l’hypothèse d’un futur sursaut paraît moins saugrenue. Alors que sur les six dernières courses 2016, Red Bull comptait un succès et six podiums, l’équipe a totalisé en 2017 deux victoires et quatre podiums sur la même période.

Candidates sérieuses à la victoire à Singapour et au Japon, les monoplaces de Milton Keynes ont dominé la concurrence en Malaisie – même si Verstappen a bénéficié, il est vrai, des problèmes moteur rencontrés par les deux Ferrari – et au Mexique. Significative, la remontée de Verstappen aux États-Unis (du seizième au troisième rang, avant l’application de la pénalité) a montré que le Néerlandais aurait pu se mêler à la victoire s’il s’était élancé de moins loin sur la grille de départ. Seule baisse de régime : le Grand Prix du Brésil, où les matadors ont été forcés de préserver leur V6 Renault.

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