Si Sergio Marchionne s’est levé en pleine nuit pour assister au triomphe de Vettel, il a certainement dû avaler son croissant bolognaise de travers. Déjà que Kimi s’était pris cinq places dans la vue pour changement de boîte, Seb s’est retrouvé au départ sans puissance suite à un problème de bougie ! Il aurait pourtant pu en demander à Verstappen qui en avait juste soufflé une vingtaine le week-end passé. Comment expliquer ce casino italien ?
Si l’on mélange le vert (de rage) au rouge (de colère) du « presidente », on obtient du jaune, ce qui ne le
fait pas rire, même au Japon. Comment une pièce de moins de 8000 Yens (69 $, c’est renversant) peut-elle flinguer un championnat ? Eh oui, les bougies de la Scuderia sont fabriquées au Japon (non
ce n’est pas le signe indien cette fois).
En y ajoutant les problèmes de collecteurs à 2 balles en Malaisie, il est clair qu’en dépit de bons ingénieurs – Ferrari a quand même bien progressé en début de saison par rapport à 2016 – il semble quand même avoir un solide problème de Quality Control à Maranello. Comment est-ce possible lorsque l’on dispose des budgets de 400 millions+ pour une année de compétition ?
En dépit des déclarations de Sebastian, qui croit encore au Père Noël (d’accord il est en rouge aussi), la saison est dorénavant pliée pour le cavallino rampante. See you next year!