Tradition mexicaine remontant aux Aztèques de Moctezuma, le « Día de Muertos » s’étend sur plus d’un jour au pays de Santa Anna. Et Liberty Media a tout fait pour s’immiscer dans la fête.

Tout a commencé avant la course. Quelques bâtards bataves ont menacé de mort Mika qu’ils avaient trouvé salaud avec le « Flying Dutchman » à Austin. Pour faire bonne figure, de sombres héros locaux ont fait de même à l’encontre d’Esteban Ocon, trouvant justement qu’il faisait trop d’ombre à leur star nationale. Conséquences : voiture blindée, escorte de motards, body-guards… Mais où va-t- on ? Raskar Kapac, heureusement, veilla sur eux tout au long du week-end.

Pas mal, la garde du corps d’Esteban : il riait quand même un peu jaune, le bougre !

D’un autre côté, la rubrique nécrologique de l’antépénultième Grand Prix s’est allongée au fur et à mesure du déroulement du Grand Prix. A tout seigneur, tout honneur : commençons par Sebastian Vettel qui, en dépit d’un optimisme béat le jeudi, a dû enterrer définitivement ses espoirs d’une cinquième couronne le dimanche. Non sans avoir challengé la Ferrari International Assistance…

Les objectifs de l’équipe Renault d’une cinquième place au championnat du monde ont aussi disparu à Mexico, en dépit de belles places en Q3. Kvyat a lui dit adieu à sa carrière en Formule 1 pour rejoindre Palmer. A noter que Wehrlein et Ericsson sont actuellement sous perfusion et le pronostic vital est engagé pour la fin de la saison.

Hasegawa-san se sent bien seul au moment de faire face au peloton d’exécution…

Du côté des moteurs, c’est à un génocide qu’on a assisté chez Renault depuis vendredi. On ne les nommera pas, la liste est trop longue. C’est au point que les rookies de Toro Rosso ont cru qu’on avait déjà monté des groupes propulseurs Honda sur leurs montures. A propos de Honda, cela fait longtemps qu’ils ont investi dans leur propre funérarium, pour des raisons économiques. Cela permet néanmoins à McLaren de verrouiller le titre de champion des pénalités de grille, deux Grands Prix avant la fin. Stoffel ayant gardé la première place devant son double champion du monde d’équipier. Ericsson a, quant à lui, incinéré sont vieux moteur Ferrari 2016, malgré une performance inédite.

Quant à Haas, ils n’ont pas flingué leurs Ferrari 2017 en qualifications. On leur avait dit que la grille
était inversée. « And that completes the vote of the Mexican jury ». Rendez-vous la semaine prochaine au Brésil, en espérant que chez les Paulistanos, l’hécatombe se mettra au ralenti. Amen.

Chez Mercedes, on peut fumer le cigare après avoir fait le vide autour de Sir Lewis.

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