Loin de l’agitation des circuits, des équipes d’ingénieurs suivent les performances de leur monoplace à des milliers de kilomètres de la piste, dans une salle remplie d’écran de contrôle. Travaillant parfois la nuit (lors des Grands Prix extra-européens), ces collaborateurs basés à l’usine assurent un soutien à leurs homologues sur place.

Vous pensez que la plupart des décisions d’un week-end de Grand Prix se prennent depuis le cockpit de la voiture ou le muret des stands ? Détrompez-vous. Aujourd’hui, de plus en plus de choix sont arrêtés non pas sur le circuit mais à des milliers de kilomètres de là, à l’usine. Plus précisément dans ce que l’on appelle la salle de contrôle, “operations room” en anglais (“ops room” dans le jargon du paddock).

Dans cette pièce qui ressemble à une salle de lancement spatial travaillent une dizaine d’ingénieurs, les yeux rivés sur une myriade d’écrans de contrôle. “Les données sont traitées à l’aide d’ordinateurs très puissants, dans une atmosphère plus calme que sur le circuit. Il n’y pas de distractions ici, juste des chiffres à analyser, ce qui permet aux ingénieurs de réfléchir sans pression externe”, explique Simon Roberts, directeur des opérations et responsable de la “Mission Control” au McLaren Technology Centre.

En temps réel, les ingénieurs suivent toutes les sessions d’essais ainsi que la course en vue de fournir à l’écurie des analyses sur la performance de la voiture et des recommandations sur la stratégie, la mise au point, etc.

Dans son dernier numéro, actuellement en kiosque, F1i Magazine consacre un dossier spécial à ces salles de contrôle ultramodernes.

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