Motor Racing – Formula One Testing – Test Two – Day 4 –  Barcelona, Spain

© XPB Images

RENAULT EN PROGRÈS

Au-delà du top 3, les choses sont – encore – moins claires. L’écurie Renault a manifestement progressé par rapport à l’an passé, même si des ennuis de transmission (désormais en carbone et non plus en titane) ont écourté son roulage le vendredi. Bien équilibrée, la RS18 paraît néanmoins moins bien encaisser les bordures que ses rivales, et Nick Chester a confirmé en conférence de presse que cet aspect devait être rectifié d’ici Melbourne, dont la piste est assez bosselée.

En vitesse pure, la Renault semble un cran en dessous de la McLaren de quelques dixièmes. Étant donné que la MCL33 subira un grosse évolution en Australie, on peut penser que les bolides orange seront les “best of the rest” sur la grille australienne. Leur compétitivité en course reste plus douteuse. Accablée de pannes, la McLaren n’a couvert que 2788,3 km, soit à peine 58 % de la distance parcourue par Mercedes. C’est beaucoup moins que ses adversaires directs, Renault (3700,7 km) et Red Bull (3644,9 km).

© F1i

En apparence moins sophistiquée que ses rivales, la Haas est impressionnante une fois en action sur la piste. La stabilité de la VF-18 est remarquable et met visiblement les pilotes en confiance. Si son cinquième meilleur temps est peu significatif pour les raisons expliquées plus haut (mais on notera qu’il a été bouclé en super-tendres), la vitesse de cette “SF70H blanche” sur les long relais se hisse au niveau de ceux de la Force India.

Les deux équipes semblent pour l’heure très proches, mais la VJM11 recevra une évolution aérodynamique substantielle à Melbourne, dont l’équipe attend un bénéfice d’une demi-seconde. Dans la courbe ultra rapide de Campsa (virage n° 9), la Force India est sur des rails et dégage, comme la Haas, une “force tranquille”.

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