Motor Racing – Formula One Testing – Test Two – Day 4 –  Barcelona, Spain

© XPB Images

L’INCONNUE WILLIAMS

En fond de grille, on placerait Toro Rosso et Sauber. Le train avant de la STR13 ne semble pas particulièrement incisif et précis en entrée de virage (cela est surtout visible dans l’enchaînement 1-2), alors que la voiture se comporte mieux en milieu et en sortie. Si la Toro Rosso a surpris par sa fiabilité (3826,4 km, soit le troisième kilométrage le plus élevé, mais en utilisant trois moteurs), sa vitesse en simulation de course la situe à 2,7 secondes de la référence Mercedes et un peu devant la Sauber. La C37 est équilibrée mais semble manquer de grip aéro, alors que le nombre des sorties de piste des deux pilotes (qui ont provoqué trois drapeaux rouges) suggère que son comportement doit encore être amélioré.

Enfin, la compétitivité de la Williams est délicate à situer, dans la mesure où l’écurie n’a pas effectué de simulation de qualification ni de course. Certes, la FW41 a accumulé les tours (elle affiche le quatrième plus grand kilométrage), mais l’instabilité de son train avant et les difficultés rencontrées par les pilotes à mettre les pneus en température ont inquiété au début des tests. Le dernier jour, Sergey Sirotkin a aligné quelques bons chronos, qui laissent penser que l’écurie commence à apprivoiser une voiture pensée autour d’un concept radicalement différent.

JUSTE UN EXERCICE DE STYLE

Pour conclure, on rappellera qu’il s’agit ici d’impressions et non d’analyses, faute de disposer de tous les éléments suffisants. Raison pour laquelle le Grand Prix d’Australie démentira sans doute cette hiérarchie (un brin subjective, comme le titre l’indique), à l’exception peut-être du premier rang de Mercedes, dont la dernière-née a impressionné tous les directeurs techniques que nous avons rencontrés pour nos futurs articles.

Reste à espérer, pour le bien de la compétition, que nous nous soyons tous trompés sur ce dernier point. Après tout, la seule chose dont on soit sûr quant à l’avenir, c’est qu’il n’est jamais conforme à nos prédictions… On peut toujours rêver. Vivement l’Australie !

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