Après un passage à vide depuis la trêve estivale, voilà Valtteri Bottas qui retrouve un niveau décent pour signer sa deuxième pole position consécutive, la quatrième cette année. Le Finlandais peut racheter cette saison en demi-teinte s’il l’a termine en force, mais il faudra faire mieux qu’au Brésil, notamment au départ… Derrière, c’est la course-poursuite de Renault au championnat constructeurs qui attirera les regards.

Le placide Bottas a donc égayé la conférence de presse d’un demi-sourire : espérons qu’il ne se transforme pas en grimace comme ce fut le cas à Interlagos où il n’était pas parvenu à transformer l’essai, un peu tendre face à Vettel au moment de plonger dans le « S » de Senna. Cette fois, Valtteri n’a pas profité d’un faux-pas de Lewis Hamilton mais il a brillamment pris la mesure de son leader que l’on sent un peu en roue libre en cette fin de championnat sans enjeu.

Chez Ferrari et Red Bull, on encaissait le coup en constatant les écarts creusés par les Flèches d’argent. On voit mal comment elles pourraient revendiquer la victoire dans ce dernier Grand Prix, à moins d’un strike au départ. Les relatives difficultés pour dépasser ici et une stratégie limpide à un seul arrêt vont pousser les plus téméraires à prendre tous les risques dans le premier tour, à commencer par Fernando Alonso onzième qui tentera de tirer profit de ses pneus neufs.

Le Matador a loupé de peu la Q3 au contraire d’un excellent Nico Hülkenberg, lequel s’est offert le luxe de reléguer son équipier Carlos Sainz à six dixièmes. Les espoirs de Renault pèseront donc surtout sur les épaules de l’Allemand pour effacer les 4 points de retard sur les Toro Rosso au classement du championnat constructeurs. Il devra se méfier des deux Force India, toujours solides, et de la Williams d’un Felipe Massa bien décidé à finir sa carrière en beauté.

Les projecteurs seront braqués sur les Renault en chasse de la sixième place du classement final.

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