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L’élimination malheureuse de Lewis Hamilton en Q1 a eu pour effet de nous priver d’une vraie lutte pour la pole position aujourd’hui, Nico Rosberg assurant sans effort apparent le minimum syndical. Les pilotes Ferrari auraient pu le titiller, mais ils ont tous les deux commis des petites fautes, au contraire d’un flamboyant Daniel Ricciardo qui leur a grillé la politesse pour se hisser en première ligne.

Avec très peu d’informations sur l’usage à faire de leurs pneumatiques ce samedi, les calculs de stratégies pour les 56 tours de la course prennent une tournure nouvelle pour les teams. Car la pluie a eu pour effet de laver la piste et de la débarrasser de la gomme collée, ce qui augmente la dégradation des pneus sur un revêtement à nouveau « vert ». L’usure et la dégradation des pneus en Chine étant déjà traditionnellement élevées, la stratégie théorique optimale sera donc de trois arrêts.

L’usure et la dégradation des pneus en Chine étant déjà traditionnellement élevées, la stratégie théorique optimale sera donc de trois arrêts.

Départ en supersoft, puis passage en softs aux 11e, 26e and 41e tours. Une stratégie alternative (celle de Rosberg, par exemple) consistera en un départ en soft et deux relais suivants aux 16e et 31e tours en soft, avant une fin de course en supersoft à partir du 46e tour. Par ailleurs, une option S/S/S/Medium paraît intéressante, mais un peu moins rapide. Avec une Mercedes en tête et l’autre fermant la marche, on voit mal ce qui peut empêcher Nico Rosberg de faire le break, mais ne vendons pas la peau de l’ours…

Ce qui est certain, c’est que nous aurons droit à une course très tactique, espérons-le spectaculaire avec la remontée attendue de Lewis Hamilton, et des surprises en raison du manque de grip des pneus sur-gonflés (plusieurs pilotes se plaignent des pressions trop élevées imposées par Pirelli) et de l’usure des gommes sur ce tracé gourmand en la matière. Cela pourrait nous valoir de belles empoignades dans le peloton et des dépassements à gogo. Qui s’en plaindra ?

ACN

Romain Grosjean déplore les pressions imposées par Pirelli, mais il peut encore tirer son épingle du jeu.

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