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Bonne chance ! Entre le nuage de pollution qui trouble la vue à Shanghai, les mystères des boules de gommes Pirelli, le retour aux qualifs 2015 et l’inconnue météorologique, c’est la bouteille à encre… de Chine.

Etrange première journée d’essais dont on a du mal à tirer de véritables enseignements. Certes, les Ferrari ont supplanté les Mercedes au-dessus de la feuille des temps, mais quelle part attribuer aux pneus et aux niveaux de carburant ? Et ce d’autant plus qu’on n’a pas mis ses œufs dans le même panier, du côté des Flèches d’argent comme de la Scuderia : 17 tours en soft pour Räikkönen et 14 en médiums pour Vettel, 15 tours en médiums pour Hamilton et 16 en soft pour Rosberg.

Si la pluie s’en mêle et brouille les cartes samedi, en laissant libre choix pour tous le dimanche, cela promettrait un beau casse-tête (chinois, naturellement).

Ne cherchez pas à comprendre : les meilleurs temps ont été signés en supersofts, de toute façon. Ce sont ces gommes les plus performantes qui permettront aux (dix) meilleurs d’émerger en Q3, avec l’obligation de prendre le départ de la course avec des pneus déjà utilisés, donc moins adhérents au départ. A moins que la pluie ne s’en mêle et ne brouille les cartes samedi, en laissant libre choix pour tous le dimanche. Voilà qui promettrait un beau casse-tête (chinois, naturellement).

Le match Mercedes-Ferrari va-t-il enfin avoir lieu ? Qui de Red Bull ou de Williams pourra s’en approcher ? Grosjean peut-il poursuivre sur sa lancée ? Où se situeront les McLaren-Honda ? Toro Rosso et Force India en trouble-fête ? Renault bientôt dans les points ? Bref, les questions sont posées mais les réponses restent incertaines. Attendons la qualif à l’ancienne demain matin : sur le sec, on retrouvera nos petits, mais sur le mouillé ce sera encore plus compliqué. Du moment que le spectacle soit au rendez-vous, nous sommes preneurs !

ACN

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