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Lewis Hamilton est revenu à 24 points de son équipier Nico Rosberg en remportant le Grand Prix de Monaco alors qu’il ne s’élançait que de la troisième place sur la grille de départ. En touchant le gros lot au casino, le champion en titre se replace ainsi au classement et relance l’intérêt sportif de la saison. Mercedes devra cependant se méfier de la concurrence dans les mois qui viennent.

Le tracé sinueux de la Principauté n’est évidemment pas représentatif, mais la 44ème victoire ne pouvait pas mieux tomber pour Lewis Hamilton, frustré depuis le début du championnat de ne pas avoir pu défendre ses chances à la régulière face à Nico Rosberg. Cette fois, ce dernier a joué la course d’équipe en laissant passer son rival pour arracher le succès à Daniel Ricciardo, lequel a été piégé par son propre team quand ses pneumatiques n’étaient pas prêts lors du changement de roues en raison d’un problème de communication interne inhérent à la topographie des stands à Monaco (avec le commandement à l’étage et les mécaniciens dans le garage).

Ricciardo a été piégé par son propre team en raison d’un problème de communication interne inhérent à la topographie des stands à Monaco (avec le commandement à l’étage et les mécaniciens dans le garage).

Le pilote australien en avait gros sur la patate à l’arrivée, lui qui n’a eu effectivement rien à se reprocher tout au long du week-end, au contraire de son équipier Max Verstappen encore parti en faute en course après avoir déjà tapé les rails aux essais. L’exploit du jour revient à Sergio Pérez et à l’écurie Force India, très opportuniste en stratégie pour permettre au Mexicain de retrouver les joies du podium au nez et à la barbe de la Ferrari de Sebastian Vettel, seul rescapé d’une Scuderia vite privée de Kimi Räikkönen piteusement sorti sur le mouillé.

Les deux McLaren-Honda ont fini dans les points, avec Fernando Alonso à une belle 5ème place devant la seconde Force India de Nico Hülkenberg qui a privé Nico Rosberg (en délicatesse avec ses freins) de deux petits points en lui chipant la 6ème place dans le dernier tour. Sixième sur la grille, Carlos Sainz a dû se contenter de la huitième sous le drapeau en concédant un tour au vainqueur, l’autre Toro Rosso de Daniil Kvyat ayant été retardée d’emblée. Déception par ailleurs, chez Haas ou chez Renault, chez Sauber et chez Manor. Mais qui sait, le championnat est peut-être relancé et, au-delà du duel Rosberg-Hamilton, la montée en puissance de Red Bull pourrait bien supplanter le challenge relevé jusqu’ici par Ferrari.

AFF

Magnifique performance de Sergio Pérez dont la Force India a résisté à la Ferrari de Sebastian Vettel.

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