Motor Racing – Formula One World Championship – Monaco Grand Prix – Sunday – Monte Carlo, Monaco

Daniel Ricciardo ne l’a pas volée, cette victoire monégasque, mais force est de reconnaître qu’il a dû se battre jusqu’au bout pour décrocher ces lauriers bien mérités. Pour le 250ème Grand Prix de Red Bull, l’Australien a écrasé la concurrence tout au long du week-end en réalisant un impressionnant sans-faute, invaincu du jeudi au dimanche.

On a toujours peur de s’ennuyer durant le Grand Prix de Monaco, même si les pilotes réalisent des miracles pour dompter cette piste atypique au volant de leurs puissants bolides. Cette fois, après les inquiétudes liées à un changement de météo avant le départ, tout s’est déroulé de manière relativement limpide : les six premiers sur la grille ont fini dans cet ordre sous le drapeau à damier. La course s’est donc bien jouée le samedi, mais le suspense est néanmoins resté intact tout au long du Grand Prix.

Avant même la mi-course, la Red Bull du leader a perdu de sa puissance, la faute à un MGU-K en rade, au point de ne plus pouvoir exploiter tous les rapports de la boîte de vitesses. Ricciardo allait-il pouvoir résister à ses poursuivants, alors qu’il s’était contenté jusque là de gérer ses gommes hyper tendres ? L’après-midi a été longue pour l’Australien qui est parvenu jusqu’au bout à maintenir Sebastian Vettel à distance, le pilote Ferrari souffrant d’ailleurs en fin de course avec des pneus en bout de vie.

Cette course d’attente n’a pas permis au classement d’évoluer, sauf au-delà de la sixième place : derrière un Esteban Ocon exemplaire, c’est Pierre Gasly qui est sorti du lot pour Toro Rosso en se classant septième devant Nico Hülkenberg (dont la stratégie décalée a payé), Max Verstappen bien revenu et Carlos Sainz. Seul l’abandon de Fernando Alonso, en délicatesse avec la boîte de vitesses de sa McLaren, a modifié la hiérarchie du top 10, tandis qu’une collision entre Brendon Hartley et Charles Leclerc (privé de freins) à la chicane a justifié l’intervention de la voiture de sécurité, mais c’était trop tard pour relancer la course.

Sixième du départ à l’arrivée, Esteban Ocon est revenu dans le sillage de Valtteri Bottas sur la fin.

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