Motor Racing – Formula One World Championship – Australian Grand Prix – Race Day – Melbourne, Australia

Sur ce circuit où dépasser exige un écart de performance considérable entre deux monoplaces, Lewis Hamilton paraissait intouchable après un premier relais confortable. C’était compter sans une tactique habile de la part de Ferrari et une baraka certaine pour Sebastian Vettel. Comme l’an dernier, le pilote allemand a subtilisé la victoire à son éternel rival grâce à une stratégie opportuniste. Coup de maître ou coup de chance ?

On n’a pas assisté à un Grand Prix de folie, mais comme c’était le premier de l’année nous avons malgré tout pris du plaisir à suivre les évolutions des F1 à Melbourne.

Sur ce tracé où les dépassements sont rares (le deuxième du genre derrière Monaco), il ne fallait pas imaginer autre chose qu’une course d’attente sous forme de procession en attendant un éventuel incident entraînant l’intervention d’une voiture de sécurité. Et comme souvent dans l’Albert Park, c’est ce qui s’est produit… Tout bénéfice pour Ferrari.

Y a-t-il vraiment match entre Mercedes et Ferrari ? Réponse dans deux semaines à Bahreïn.

Le match était-il inégal ? L’accident de Valtteri Bottas aux essais a laissé la Flèche d’argent de Lewis Hamilton bien seule face aux deux voitures rouges, ce qui a entraîné un certain déséquilibre dans la tactique de course.

En effet, après l’arrêt de Kimi Räikkönen, Mercedes a fait rentrer le leader pour couvrir le Finlandais, ouvrant ainsi la voie à Sebastian Vettel. Le timing de la VSC (Virtual Safety Car) a permis à l’Allemand de ressortir des stands devant le Britannique, à la surprise des stratèges de Mercedes dont les outils de simulation étaient pourtant formels : Dieu merci, la F1 n’est pas une science exacte !

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