Valtteri Bottas n’a pas tremblé, depuis la ligne de départ (franchie à la limite) jusqu’à la ligne d’arrivée (malgré la Ferrari de Vettel dans ses rétroviseurs). Les deux protagonistes de la course au titre Vettel et Hamilton se sont battus à distance et peuvent avoir des regrets dans ce championnat plus ouvert qu’il n’en a l’air.

Les derniers tours de ce Grand Prix ont été haletants, davantage que la majorité d’une course somme toute sans grande surprise. Les Pirelli super tendres ont un peu souffert à la fin, surtout sur les Mercedes et la Red Bull de Ricciardo. Bottas a non seulement gagné avec brio en se replaçant au classement, mais il a pris des points à Vettel ce qui plaira sans aucun doute à Toto Wolff. Lewis Hamilton n’en a pas vraiment profité, incapable de revenir sur le podium après s’être élancé un peu loin sur la grille. Il compte désormais 20 points de retard, mais nous n’en sommes pas encore à mi-saison et tout reste à faire.

Une Red Bull, celle d’un Daniel Ricciardo très combattif, s’est invitée entre les Mercedes et les Ferrari, ce qui nous a valu trois écuries différentes présentes sur le podium. Kimi Räikkönen n’a pas été très utile à la Scuderia (contrairement à son compatriote Bottas dans le camp d’en face) sous les yeux du patron Sergio Marchionne… Lequel aura peut-être noté la performance de choix de Romain Grosjean, très en forme tout au long du week-end sur la Haas-Ferrari, au point de précéder à la régulière les clients Mercedes Force India et Williams.

Ocon poursuit sa série d’arrivée dans les points, les Force India se maintenant devant les Williams.

On n’a pas eu droit à un nouveau duel entre Pérez et Ocon, si ce n’est dans les deux premiers virages, mais Esteban n’a pas à rougir de sa course, la dix-huitième d’affilée qu’il finit et la huitième (sur neuf) dans les points, excusez du peu. Après des essais désastreux, les Williams boys sont revenus dans le top 10, Massa sur les talons d’Ocon et Stroll poursuivi par Jolyon Palmer, abonné à la onzième place. Le pilote Renault espère sauver sa tête à domicile la semaine prochaine. Quant aux McLaren-Honda, celle de Vandoorne n’a pas fait illusion alors que Fernando Alonso a été l’une des victimes de l’optimisme de Kvyat au premier freinage.

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