On a vécu une journée mouvementée aujourd’hui à Bakou, à commencer par la course de GP2 ce matin. Les incidents n’ont pas manqué, avec l’intervention de la voiture de sécurité ou d’une VSC (Virtual Safety Car), ce qui pourrait être le cas durant le Grand Prix également. Les zones de dégagement sont parfois limitées dans quelques virages délicats. Même Lewis Hamilton a craqué en Q3, en tirant tout droit au freinage avant de toucher le mur au plus mauvais moment. Tout bénéfice pour Nico Rosberg.
Il faut dire que l’avantage des Mercedes est tel que le leader du championnat du monde n’a pas eu à forcer son talent pour réaliser la pole, une fois débarrassé de son équipier et rival. La Force India-Mercedes de Sergio Pérez a même signé le deuxième temps devant la Red Bull de Daniel Ricciardo et les deux Ferrari reléguées à plus d’une seconde. Comme les dépassements seront aisés ici, on s’attend à une course excitante dont certains outsiders inattendus pourraient profiter car le Grand Prix sera long et truffé d’embûches.
Les choix stratégiques devront néanmoins être flexibles car la probabilité de voir apparaître la Safety Car est élevée.
Les teams n’ayant que des données limitées sur Bakou, ils disposent d’une quantité d’informations moindre qu’à l’habitude pour définir la meilleure stratégie. Un seul arrêt aux stands semble toutefois être la meilleure option. L’ensemble des pilotes présents dans le Top-10 sur la grille s’élanceront en super-tendres, et nous prévoyons qu’ils s’arrêtent pour chausser les tendres au 22e tour (sur 51). Si, au contraire, un concurrent démarre en tendres, le meilleur timing pour basculer sur les super-tendres sera le 29e passage. Ces choix stratégiques devront néanmoins être flexibles car la probabilité de voir apparaître la Safety Car est élevée.
Les Renault sont à la rue, dans tous les sens du terme, mais avec le déchet attendu, on ne sait jamais…