Lewis Hamilton a donc amélioré sa pole position de l’an dernier de deux petits dixièmes et nul doute que les chronos vont encore tomber demain, quand le bitume de l’Albert Park de Melbourne sera gommé par le passage des pneus Pirelli. La première hiérarchie est en tout point conforme à celle de 2016 malgré le bouleversement du règlement technique… Logique ou surprenant ? N’allons pas trop vite en besogne, toutefois, et méfions-nous du verdict du vendredi.
Mauvaise nouvelle pour la concurrence : jusqu’à preuve du contraire, tout va bien chez Mercedes. Certes, Valtteri Bottas cherche encore un peu ses marques, mais on devait s’y attendre. Les Ferrari semblent les plus proches rivales des Flèches d’argent, comme cela avait déjà été le cas l’année passée en Australie, sans afficher la même superbe qu’aux essais de Barcelone… comme en 2016 également. Il est vrai que le circuit de Melbourne est atypique, sans que l’ordre établi soit généralement très différent quand on arrive ensuite en Chine ou à Bahreïn.
Si Max Verstappen est parti à la faute en seconde séance, Daniel Ricciardo paraît relativement confiant en vue de la séance de qualification. Pour Red Bull, c’est « wait and see ».
Adrian Newey n’a pas sorti un lapin de son chapeau en descendant de l’avion, donc les Red Bull sont à leur place, troisième force du plateau ainsi qu’on l’avait constaté en Espagne. Si Max Verstappen est parti à la faute en seconde séance, Daniel Ricciardo paraît relativement confiant pour la séance de qualification. Wait and see. La troisième Red Bull (pardon : Toro Rosso) de Carlos Sainz est bien placée en embuscade, devant le gros du peloton emmené par Romain Grosjean dont la Haas retrouve la piste qui lui avait tant souri pour ses tonitruants débuts l’an dernier.
Dans ce groupe très resserré, on pointe la Renault de Hülkenberg en mesure d’atteindre la Q3, la seconde Toro Rosso de Kvyat, les Force India un peu en retrait (tout comme les Williams, mais c’est dans leurs habitudes le vendredi) et la McLaren-Honda d’Alonso qui a enfin pu entamer sa mise au point sans rencontrer (trop) de pépins. Les rookies ont pris le temps de découvrir ce tracé exigeant avant de songer à la performance, tandis que le premier bonnet d’âne de la saison est attriibué à Jolyon Palmer, qui a tapé le mur après avoir perdu le contrôle de sa Renault dans l’ultime virage.
Romain Grosjean pourra-t-il rééditer son exploit de 2016 à Melbourne ? On croise les doigts…