La première journée d’essais en vue du Grand Prix de Hongrie a mis en exergue les spécificités du Hungaroring : c’est un circuit atypique, qui pourrait dès lors donner un résultat inattendu. La chaleur joue aussi un rôle prépondérant dans la cuvette de Budapest et les teams doivent envisager toutes les éventualités dans leur préparation des qualifications et de la course.

Un vendredi comme les autres ? Pas vraiment. Une Red Bull au sommet de la hiérarchie, ce n’est pas la norme cette saison. Daniel Ricciardo a pourtant dominé les deux séances en battant le record de la piste le matin comme l’après-midi. Le souriant Australien, déjà vainqueur à Bakou cette année, sait que l’occasion est bien réelle et il va tenter de transformer l’essai, tout comme son équipier Max Verstappen, plus assoiffé de gloire que jamais. Le châssis RB13 a bien évolué récemment et la souplesse du V6 Renault trouve un terrain à sa convenance.

Lors des qualifications, toutefois, on connaît l’avantage des Mercedes et le coup de boost salutaire qui propulse souvent les Flèches d’argent en première ligne. La concurrence est pourtant plus proche cette année et, sur ce circuit tortueux, les écarts sont infimes : le droit à l’erreur n’est donc pas toléré. Lewis Hamilton semblait déjà en vacances aujourd’hui, mais Valtteri Bottas a prouvé que la W08 peut dompter le Hungaroring. Quant aux Ferrari, elles sont également dans le coup, avec Vettel à deux dixièmes et Räikkönen à trois dixièmes du meilleur temps du jour.

Les trois top teams ont fait le vide autour d’eux et se battront pour le podium dans une course très ouverte. Derrière, mais vraiment loin derrière, on pointe Nico Hülkenberg qui confirme les récents progrès de Renault (au contraire de Palmer, deux fois parti à la faute…) à 1″2 alors que les deux McLaren-Honda pointent dans le top 10, encadrant la Toro Rosso de Carlos Sainz. Les autres candidats à la Q3 sont les Force India et les Williams, tandis que les Haas et les Sauber ne sont pas à la fête. Voyons maintenant comment l’adhérence de la piste va évoluer et quels seront les comportements des différentes gommes proposées par Pirelli.

Septième l’an dernier, Fernando Alonso peut-il rééditer l’exploit ? On veut le croire !

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