Avec trois monoplaces différentes dans le même dixième et deux autres dans le dixième suivant, les chronos ont été très serrés ce soir à Sakhir. Cela laisse-t-il penser que la course sera ouverte, avec l’arbitre Red Bull descendant dans l’arène pour affronter Mercedes et Ferrari ? Ce serait assurément une bonne nouvelle !

La première séance courue en condition diurne n’est jamais vraiment probante à Bahreïn, puisque les qualifications et la course seront disputées en nocturne. De plus, le circuit est encore sale et poussiéreux en manquant de la plus élémentaire adhérence. Mais très vite le dépôt de gomme fait son effet et les températures (à peine) plus clémente en soirée permettent d’améliorer les temps.

Deux alertes de fiabilité ont concerné Kimi Räikkönen (changement de moteur après une panne de MGU-H le matin) et Sebastian Vettel (défaillance de software en seconde séance).

Les Ferrari ont fait la loi en performance pure, impressionnantes aussi sur les longs relais gare à une bonne économie pneumatique, mais deux alertes de fiabilité ont concerné Kimi Räikkönen (changement de moteur après une panne de MGU-H le matin) et Sebastian Vettel (défaillance de software en seconde séance). Nous sommes encore en début de saison et des abandons peuvent coûter cher. Mercedes est plus inquiet quant à l’usure des pneus arrière, très sollicités sur ce tracé qui fait la part belle à la motricité.

Lewis Hamilton a été gêné dans son meilleur tour par Nico Hülkenberg évoluant au ralenti, tandis que Valtteri Bottas a perdu le T-wing de sa Mercedes sous les roues de la Red Bull de Max Verstappen, ce qui a coûté un temps de piste précieux au prodige hollandais. L’autre RB13 de Daniel Ricciardo se situe dans le même mouchoir de poche que les favoris, ce qui laisse envisager une bagarre à trois pour la pole et la victoire dans ce Grand Prix. On suivra aussi la bataille du milieu de peloton pour voir qui parviendra à se hisser en Q3 demain et qui sera en mesure de marquer des points dimanche.

Traversée du désert pour Kimi Räikkönen en EL1 : gare à la fiabilité chez Ferrari…

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