Bousculées durant la première partie de saison, les Flèches d’argent ont remis ensuite les pendules à l’heure grâce à un Hamilton souverain.
MERCEDES : 1er / 668 points – 12 victoires, 26 podiums
Après trois années de domination sans partage, Mercedes a enfin trouvé à qui parler. Ce fut une vraie claque pour l’ensemble de l’équipe de constater à quel point Ferrari avait progressé, à quel point aussi la W08 était perfectible. Souvent meilleure sur un tour, la diva était parfois impuissante le lendemain. Cette concurrence féroce poussa toute l’équipe à se retrousser les manches, l’issue des championnats étant indécise jusqu’à mi-saison. Après le break estival, Hamilton revint gonflé à bloc, et les victoires s’enchaînèrent.
Dans le même temps, la Scuderia se prenait les pieds dans le tapis à différent niveaux. Le brio le Lewis, sa constance et la régularité de Bottas, une fiabilité quasi sans faille (un seul abandon pour le Finlandais en Espagne, moteur) ont fini par faire irrémédiablement pencher la balance. Mercedes reste la référence mais la voilà désormais prévenue : elle n’est plus seule au monde.
La note F1i : 8,5/10