En coiffant pour la quatrième fois la couronne de Champion du monde, Lewis Hamilton a rejoint Sebastian Vettel et Alain Prost dans les statistiques. Mais au-delà des chiffres, la reconnaissance par les pairs est un autre indice de succès. Et en la matière, le pilote britannique a conquis le respect de ses semblables.

En douze ans de Formule 1, Lewis Hamilton a raflé quatre titres de Champion du monde, 62 victoires, 72 pole positions, 38 meilleurs tours et 116 podiums. Fait rare, il a remporté une course à chaque saison de sa carrière en Grand Prix. Souvent aux avant-postes, il a piloté les monoplaces à forts appuis des saisons 2007 et 2008, les bolides de la période 2009-2016 moins chargés aérodynamiquement, des châssis propulsés par un V8 atmosphérique, des machines équipées d’un V6 hybride turbocompressé, des voitures chaussées de Bridgestone inusables puis de Pirelli à usure rapide, d’abord étroits et ensuite larges…

Sur toutes les montures, il s’est attiré le respect de ses semblables, contemporains ou plus âgés.

© WRi2

FERNANDO ALONSO : “CAPABLE DE GAGNER MÊME AVEC UNE MAUVAISE VOITURE”

Lewis a dominé les catégories inférieures et il est arrivé en Formule 1 avec un bon paquet de trophées en poche, rappelle le double Champion du monde espagnol sur le site américain Racer. En Grand Prix, il a toujours évolué à un très haut niveau, sauf peut-être une ou deux saisons, quand il était avec Jenson, où il a eu quelques soucis.”

“Lewis est un champion capable de gagner avec une voiture nettement supérieure comme ces trois dernières saisons, avec une bonne voiture comme en 2010 ou 2012, mais aussi avec une monoplace médiocre comme en 2009 ou en 2011. Tous les champions ne peuvent pas en dire autant.”

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