Motor Racing – FIA World Endurance Championship – WEC – Le Mans Test – Le Mans, France

Fernando Alonso et Jenson Button font les gros titres de cette édition des 24 Heures du Mans, mais les ex-équipiers chez McLaren ne sont pas les seuls à faire leurs débuts dans la Sarthe. D’autres pilotes de Grand Prix sont aussi engagés pour la première fois à l’épreuve d’endurance.

FERNANDO ALONSO — Toyota, TS050 Hybrid n° 8 (qualification : 1er)

Départs en F1 : 298 ● Départs en endurance : 2

Frustré par le fiasco du partenariat McLaren-Honda, sans doute déçu par l’actuel châssis MCL33-Renault et ayant trouvé porte close dans les top teams, l’Espagnol est allé chercher une nouvelle motivation en dehors des circuits de Formule 1.

Le voilà donc parti en quête de la “triple couronne”, cette distinction officieuse coiffée par un seul pilote jusqu’ici (Graham Hill), qui consacre un pilote ayant réussi à remporter les trois courses jugées les plus prestigieuses du sport automobile : le Grand Prix de Monaco en F1, les 24 Heures du Mans en endurance et les 500 Miles d’Indianapolis en IndyCar (une variante consiste à remplacer le succès en Principauté par un titre de Champion du monde).

Après avoir pris part aux 24 heures de Daytona au sein de l’écurie de son patron Zak Brown et s’être imposé lors des 6 Heures de Spa avec Toyota, Alonso s’attaque aux 24 Heures du Mans dans le cadre de la super saison 2018-2018 du WEC, qui compte deux éditions des 24 heures. Le constructeur japonais fait figure de favori dans la Sarthe et l’Espagnol s’est préparé très consciencieusement, mais l’épreuve est tellement atypique que rien n’est jamais assuré. La seconde place serait une défaite pour Alonso, et on a vu à Spa que Toyota n’a pas hésité à donner des consignes pour que ce soit la “bonne” TS050 qui l’emporte…

© XPB Images

Sans doute amplifié par ses déboires récents en Grand Prix, l’intérêt du matador pour l’épreuve ne date pas d’hier. C’est à partir de 2013 que l’idée de participer aux 24 Heures a germé dans l’esprit du fier Ibère :

“J’ai failli participer plusieurs fois quand j’étais chez Ferrari, mais la Scuderia n’était pas très enthousiaste à l’idée de me partager avec une autre marque. En 2014, j’ai agité le drapeau du départ, et en 2015, j’étais sûr à 99,99 % de courir.”

Ne pouvant recruter Alonso pour des raisons contractuelles, Porsche s’est tourné en 2015 vers Nico Hülkenberg. Associé à Nick Tandy and Earl Bamber, l’Allemand avait remporté la course dès sa première participation. Alonso fera-t-il aussi bien ?

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