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FIABILITÉ : MERCEDES ET FERRARI LOIN DEVANT

La fiabilité mécanique (*) a joué un rôle prééminent dans le nombre d’abandons enregistré cette année, plus important que les erreurs dues aux pilotes. Déjà supérieures en performances, Mercedes et Ferrari font aussi mieux que leurs adversaires sur le plan de la robustesse. Et de très loin, même si la solidité de la Force India est à souligner.

En revanche, les écuries motorisées par Honda et par Renault ont souffert d’une ribambelle de pépins mécaniques. À Viry, la mise au point de la partie thermique ayant pris plus de temps que prévu, les essais au banc sur la partie hybride ont été retardés (postposés à mai), ce qui a différé la découverte de quelques faiblesses et leur résolution. Ce n’est pas un hasard si Enstone et Viry se sont fixé comme objectif majeur d’améliorer leur fiabilité. Du côté de Honda, il apparaît que c’est le dessin du réservoir d’huile – ­modifié pour accueillir le compresseur ­– qui a perturbé le début de la saison (on y reviendra).

La situation de Haas étonne un peu. Pourtant propulsée par un V6 Ferrari d’habitude robuste, la VF17 a souffert de nombreuses pannes : fuite d’eau pour Romain Grosjean en Australie, panne électronique pour Kevin Magnussen à Bahreïn, casse de la boîte de vitesses pour le Danois en Autriche, écrou mal serré en Hongrie sur la monoplace du Français et perte de puissance du moteur pour Magnussen à Singapour.

(*) Les chiffres ci-dessus prennent seulement en compte les abandons mécaniques en course, et non ceux subis en qualification. Par conséquent, la panne de turbo dont fut victime Sebastian Vettel le samedi en Malaisie n’a pas été comptabilisée, tout comme le problème de transmission de Lewis Hamilton le samedi en Autriche (qui lui valut une rétrogradation de cinq places).

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