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PARAMÈTRES CROISÉS

Nos excellents confrères du site F1Fanatic ont eu l’idée de croiser les paramètres de la vitesse et de la fiabilité dans un seul graphique, que nous avons adapté ci-dessous.

Restons modestes : le tableau ne nous apprend rien de radicalement neuf, mais il a le mérite de cerner visuellement les forces et faiblesses de chaque écurie. Sans surprise, Mercedes et Ferrari se situent là où il faut : dans le carré inférieur gauche. Red Bull est sensiblement plus rapide que ses poursuivantes, mais aussi plus fragile.

On note que Renault et Force India sont très proches sur l’axe de la performance, la différence entre les deux formations s’opérant sur le plan de la fiabilité. Dans la seconde moitié du peloton, la Williams FW40 se situe au même niveau de performance que la McLaren et Torro Rosso alors qu’elle est équipée du même V6 Mercedes que la Force India. Cet été, Paddy Lowe a annoncé que la FW41 embrasserait un nouveau concept pour l’an prochain.

Pour faire le pas en avant qu’elle espère en troquant son V6 Honda contre un V6 Renault, l’équipe McLaren devra recevoir un bloc fiable de la part de Viry ­– ce qui n’a pas été le cas quand on regarde où se situe Renault sur le tableau. Sur les douze abandons en course subis par les monoplaces jaunes, on relèvera toutefois que quatre sont à attribuer au moteur (Azerbaïdjan, Singapour, USA, Mexique) et huit au châssis (freins en Australie, transmission à Monaco, hydraulique en Grande-Bretagne, freins en Hongrie, boîte de vitesses en Italie, DRS au Japon, direction au Mexique pour Carlos Sainz, dont l’écrou sera mal serré à Abou Dhabi).

Enfin, la Sauber C36, relativement solide, paie le prix d’un moteur 2016, preuve que les groupes propulseurs ne cessent de faire des progrès.

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