Les intérêts russes ne manquent pas en F1 et Kvyat pourrait en profiter pour rebondir.
Tu parles d’ouvrir des portes pour 2017, cela veut-il dire que tu ne te sens déjà plus dans la famille Red Bull ? C’est arrivé à de nombreux pilotes avant toi…
Pourquoi pas, en effet ? Tout est possible maintenant. Je ne veux pas trop en parler et je souhaite réussir une bonne série de courses avec Toro Rosso. Après, je suis assez ouvert pour l’avenir, en toute honnêteté. Parfois dans une carrière, il faut opérer un changement pour se relancer. Mais STR est à fond derrière moi et je veux leur rendre la pareille, donner tout ce que j’ai pour eux et puis on verra pour la suite.
Tu as un nouvel équipier en la personne de Carlos Sainz, avec qui tu as déjà couru dans les formules de promotion : la comparaison va être inévitable.
La F1 est une autre histoire. Carlos a très bien marché à Barcelone, et puis encore à Monaco. La barre est haut placée, c’est certain : c’est un pilote costaud, une sacrée référence, en particulier le samedi en qualifs. Voyons comment nous nous situons pendant l’été. Il me faut un week-end plein, sans rencontrer de problème, pour dresser une vraie comparaison, mais la concurrence ne m’inquiète pas.
La barre est haut placée, c’est certain : Carlos est un pilote costaud, une sacrée référence, en particulier le samedi en qualifs.
A quel scénario rêves-tu dans un an : de retour chez Red Bull après avoir battu Carlos, ou bien… ?
Franchement, je ne sais pas comment répondre à cette question. Bien sûr je veux me retrouver en position de gagner des courses, je souhaite être dans une situation positive pour vivre une bonne saison en exploitant chaque opportunité. Ma motivation est donc d’obtenir de bons résultats et on verra bien. Ce qui est certain, c’est que cette expérience m’a fait grandir, que je suis un pilote plus mûr, plus fort mentalement. Avec les bonnes cartes en main, je sais ce qu’il me reste à faire.
S’il ne prend pas l’ascendant sur son équipier Carlos Sainz, l’avenir de Daniil Kvyat s’annonce sombre.