Avant la reprise du championnat le week-end prochain à Spa, F1i s’est entretenu en exclusivité avec celui qui sera le régional de l’étape : Max Verstappen est en effet à moitié Belge (par sa mère) et sa participation au Grand Prix de Belgique sera suivie par une meute de supporters hollandais.
Il y a deux ans à peine, tu signais un contrat avec Red Bull avant d’être annoncé comme titulaire de Toro Rosso alors que tu n’avais encore que 16 ans… Comment as-tu vécu cet instant magique ?
Quand nous avons appris la nouvelle, on s’est regardé avec mon père en se disant : « Voilà, ça y est ! » J’ai tout de suite pensé que j’étais prêt, après une saison de F3 et quelques séances d’essais en F1. Je pouvais effectuer le grand saut, même si j’allais poursuivre mon apprentissage directement en F1. C’était une trop belle opportunité pour la laisser passer.
Sans trop te poser de questions ?
Bien sûr, on se demande toujours comment on va se situer par rapport à son équipier par exemple, mais cela bien passé d’entrée de jeu et nous avons rapidement marqué des points. Carlos Sainz était débutant comme moi et nous nous sommes tirés la bourre pour le bien du team. La culture Red Bull est ainsi faite : il faut être dans le coup en permanence, faire la différence, pas simplement de la figuration.
La culture Red Bull est ainsi faite : il faut être dans le coup en permanence, faire la différence, pas simplement de la figuration.
Le passage chez Red Bull Racing n’était pas prévu, mais ce fut un coup de maître !
La Scuderia Toro Rosso est déjà une bonne équipe, mais quand je suis arrivé chez Red Bull j’ai réalisé que tout y était un ton au-dessus, dans tous les domaines, ce qui est prévisible dans une écurie championne du monde. Rien à voir avec Toro Rosso, qui n’a pas à rougir de la comparaison si l’on considère les ressources disponibles. L’atmosphère est très bonne, il y a de l’énergie et de l’ambition.
A l’âge de 18 ans, Max fait déjà preuve d’une étonnante maturité : rien ne semble le troubler.