C’est finalement une première année de retraite bien active que Nico Rosberg aura vécue en 2017. Souvent présent sur les Grands Prix, comme ambassadeur du team Mercedes ou commentateur de la télé allemande, Nico s’occupe aussi, on le sait, du management de Robert Kubica, et est impliqué dans divers autres projets. F1i l’a rencontré en exclusivité.

Le dernier projet en date est le nouveau programme en GT du Team Rosberg, l’écurie familiale et un des piliers du DTM. En quoi consiste cette nouvelle aventure  ?

Le Team Rosberg (créé par Keke en 1994, ndlr) est une belle réussite, c’est une structure très professionnelle, avec pas mal d’ex-ingénieurs et mécanos de F1, qui a réussi de belles choses dans un championnat très compétitif comme le DTM pour Opel et puis Audi. Vu le succès des courses GT, la décision a été prise de lancer un deuxième programme pour 2018.

Nous aurons deux Lamborghini Huracán en ADAC-GT, en prélude à une implication future au niveau international. Le choix de Lambo était assez logique pour un team qui défend les couleurs d’Audi en DTM. Nous restons dans le giron du groupe VAG, avec une marque forte et mythique comme Lamborghini et une voiture qui s’est montrée extrêmement compétitive ces deux dernières saisons.

Keke Rosberg et Arno Zensen avec la nouvelle Lamborghini Huracan du Team Rosberg.

Quel rôle pourriez-vous jouer dans cette entreprise familiale ?

Je n’aurais aucun rôle opérationnel dans le programme du team, que mon père et Arno Zensen dirigent très bien, moi je suis là pour donner un coup de main commercial et un peu de visibilité en cette phase de lancement. C’est une manière de remercier le team qui m’avait fait courir en Formule BMW et en F3 au début de ma carrière. Et il n’est surtout pas question que je roule en GT, histoire de ne pas me ridiculiser ! Mais bon, si l’occasion se présente lors d’un test, j’aurai sûrement envie de faire quelques tours…

Réagir à cet article