En signant à Budapest son troisième podium de la saison, Romain Grosjean a terminé la première moitié du championnat sur une excellente note. Il faut dire qu’après son médiocre week-end allemand à Hoclenheim, Romain devait impérativement remettre les pendules à l’heure, histoire de profiter de la pause estivale l’esprit tranquille. Mission parfaitement accomplie pour le Français, dès le samedi après-midi. Malgré une sortie de piste la veille, Romain a sorti un tour magique sur le tourniquet hongrois, trois dixièmes devant son équipier.

Si le rapport de forces s’est quelque peu inversé le dimanche (Räikkönen faisant parler sa science de la course et son autorité lorsque les deux Lotus se sont retrouvées côte-à-côte), Grosjean n’en a pas moins réalisé un solide Grand Prix : il n’a pas raté son départ alors qu’il se trouvait sur le côté sale de la piste, il n’a commis aucune erreur et – pour quelqu’un que l’on dit sanguin – ne s’est pas énervé derrière Hamilton, ramenant de gros points précieux à son écurie.

 La note de Romain : 9/10

Déception pour Jean-Eric Vergne, qui n’a pu concrétiser sa belle qualification. Parti seizième (devant son équipier Ricciardo qui n’avait pas réussi à rallier la Q2), le pilote Toro Rosso était parvenu à doubler les Sauber et une Force India quand il fut poussé sur le côté dans le premier virage. Dépassé par Kobayashi puis Ricciardo (qui était, lui, chaussé de tendres neufs), “JEV” s’est encore retrouvé derrière le Japonais après son pitstop et n’a pu profiter de ses tendres neufs. Pour couronner le tout, Jean-Eric a dû observer un arrêt non prévu, car sa monoplace surchauffait à cause de débris coincés dans les radiateurs. Résultat des courses : seizième à l’arrivée… soit sa place sur la grille.

La note de Jean-Eric : 6/10

Encore une course solide pour Charles Pic, qui a encore pris la mesure de son équipier, pourtant plus expérimenté. C’est lui, le rookie, qui montre ce dont les Marussia sont capables, comme en témoigne sa bagarre avec la Caterham de Vitaly Petrov. Certes, Charles a perdu quelques places lors du départ, mais sa prestation en course s’est avérée être un nouveau sans-faute, une semaine après celui réalisé à Hockenheim. Le Français a mis un tour dans la vue d’un Glock de plus en plus effacé. Bravo, Charles !

La note de Charles : 8/10

Réagir à cet article