Le traditionnel doublé Mercedes est trompeur : l’étoile s’est vraiment fait peur. Ferrari, involontairement, l’a bien aidé à triompher, entre stratégie inadéquate et manque de fiabilité. Il faudra compter avec les rouges, c’est sûr. Red Bull est mieux que prévu, Williams et Force India moins bien, Toro Rosso (où le débriefing a dû être chaud !) paie cher un mauvais choix de gommes, Haas est au paradis et Alonso tout heureux de ne pas y avoir abouti.

Motor Racing - Formula One World Championship - Australian Grand Prix - Race Day - Melbourne, Australia

Nico Rosberg (premier, 25 points) : 8/10

Quasi inespérée, cette victoire, capitale pourtant. Fébrile en libres (sortie), sèchement battu par Hamilton en qualif : où était le Nico survolté et libéré de la fin 2015 ? Dimanche, à peine eut-il le temps de se réjouir d’un meilleur départ qu’une Ferrari surgissait à gauche, puis l’autre à droite. Eût-il gagné malgré tout sans drapeau rouge ? Le doute est permis. Reste que la stratégie pneus durs de Mercedes le met en position de force.

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