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Les premiers tours de roues de la MP4/4 résonnent encore chez ceux qui ont eu la chance d’y assister. Neil Oatley, entré chez McLaren en 1986 où il officie toujours comme responsable du département Design et Développement, se souvient.

« A cause d’un hiver très chargé, nous sommes parvenus à n’avoir qu’un exemplaire de la MP4/4 prêt pour le tout dernier jour des essais d’avant-saison à Imola : un timing très serré, même aux standards actuels. »

« J’y étais pour assister Alain (Prost) comme ingénieur de course. Jusque là, nous avions fait tourner le bloc Honda dans une hybride MP4/3 sans rencontrer le moindre soucis. Puis la nouvelle voiture est arrivée la veille du dernier jour de tests : elle n’était même pas encore finie, il restait quelques ajustements à faire avant qu’elle puisse quitter le garage le lendemain. » 

« Le matin, Alain a pris le volant en premier. dés son premier tour lancé, il était déjà plus rapide de quelques secondes par rapport à l’ancienne voiture ! »

« Les pilotes ont eu la voiture en main dés le début : elle était confortable à piloter, ils savaient à l’avance ce qu’elle allait faire comme ils le désiraient et le package aérodynamique était un vrai pas en avant. »

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