Ce week-end sera chargé avec les traditionnelles 24 Heures du Mans, sans doute la seule fois dans l’année où l’Endurance peut faire de l’ombre à la F1. L’an passé, le Grand Prix d’Europe couru pour la première fois à Bakou en avait quelque peu souffert. Cette fois, Le Mans sera sans concurrence… Ce sera même le nouveau big boss de la Formule 1, Chase Carey, qui aura les honneurs de la cérémonie de départ !

Si l’on se régale à l’idée de suivre le match-retour entre Porsche et Toyota, après l’incroyable final de l’édition 2016 (la Toyota de tête en panne à cinq minutes de l’arrivée), les batailles dans les autres catégories sont aussi indécises. Toyota semble avoir pris l’avantage sur Porsche en performance pure cette saison en WEC et la pole signée Kamui Kobayashi à plus de 250 km/h de moyenne semble confirmer ce constat. Mais gare à Porsche, dix-huit fois victorieux dans la Sarthe, qui prépare la classique mancelle en accordant la priorité à la course elle-même.

Le duel s’annonce passionnant à suivre entre Toyota et Porsche, comme un air de revanche…

Si la catégorie-reine LMP1 se contente de cinq voitures d’usine, son avenir a été assuré par les responsables de l’ACO avec l’introduction en 2020 d’un système « Hybrid Plug-in » qui doit permettre aux prototypes de parcourir certaines distances en propulsion électrique avant de recourir au moteur à combustion. Ce faisant, la FIA espère attirer d’autres constructeurs en LMP1 étant donné l’orientation toujours plus rapide de l’industrie automobile vers les technologies hybrides et les motorisations électriques. Peugeot pourrait être de ceux-là, à condition toutefois que les budgets de développement soient gelés à un certain niveau.

La FIA espère attirer d’autres constructeurs en LMP1 étant donné l’orientation toujours plus rapide de l’industrie automobile vers les technologies hybrides et les motorisations électriques.

L’intérêt dans les autres catégories sera grand cette année, avec notamment la bataille en LMP2 où pas moins de 25 voitures sont engagées. Parmi elles, on retrouve plusieurs pilotes issus de la F1, à commencer par le vétéran des Grands Prix Rubens Barrichello, devenu rookie au Mans, associé à son vieux compère Jan Lammers sur une Dallara. Quant à Jean-Eric Vergne, lui aussi débutant en endurance, il pilotera une Oreca avec l’ambition de l’emporter en LMP2 tout en visant le top 5 au général.

On peut en dire autant de Bruno Senna, qui fait équipe avec Nicolas Prost (cela ne s’invente pas) sur une des Vaillante de l’écurie suisse Rebellion. Elle porte le numéro 31 parce que Maman Prost (comme la mère de Michel Vaillant dans l’album éponyme) est allergique au chiffre 13. Le 13 sera pourtant au départ sur la seconde voiture du team, la Vaillante notamment confiée à Nelson Piquet Jr, pour célébrer avec faste le soixantième anniversaire du héros de bandes dessinées. Vrooaw !

Bruno Senna sur la Vaillante n° 31 partira devant son compatriote Nelson Piquet au volant de la n°13.

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