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L’annonce faite par Mercedes GP cette semaine en dit long sur l’évolution du championnat FIA de Formula E : si le tenant du titre en F1 s’intéresse à la nouvelle compétition électrique, c’est qu’elle répond indiscutablement à un besoin que les Grands Prix ne remplissent pas (ou plus ?).

Ce rôle de laboratoire pour l’industrie rend pertinent un engagement en Formula E pour les constructeurs, comme en témoignent les déclarations récentes d’Audi, Volvo, Jaguar, BMW et Mercedes. Que nous réserve la saison 3 ? Petit tour d’horizon…

Chez Audi, on affirme accentuer le partenariat avec le préparateur Abt pour mieux anticiper l’avenir. Les quatre anneaux apparaîtront de façon proéminente sur les flancs des Dallara de l’équipe allemande, mais en réalité c’est le fournisseur Schaeffler qui développe les moteurs électriques pour Abt. Désormais, les ingénieurs d’Audi Sport se pencheront davantage sur cette unité de puissance, tandis qu’Allan McNish a été délégué pour représenter la marque allemande sur le terrain.

Idem chez Renault qui prend en charge la motorisation de l’écurie e-dams, sous la houlette de l’ingénieur Vincent Gaillardot pour assurer la coordination entre les différentes parties prenantes. Les constructeurs automobiles sont spécialisés en moteurs thermiques, mais la propulsion électrique est souvent nouvelle pour eux et ils se tournent logiquement vers des prestataires extérieurs.

« Nos commanditaires chinois sont les premiers intéressés, bien décidés à inonder leur marché de nos produits. A dire vrai, ils n’ont plus trop le choix : chaque matin, à Pékin ou à Shanghai, il faut se munir d’un masque antipollution simplement pour respirer…”

“Le savoir-faire en la matière se situe davantage dans la Silicon Valley qu’à Détroit, constate Marco Mattiacci, l’ancien team principal de la Scuderia Ferrari devenu CEO de Faraday Future. Pour concevoir notre unité de puissance (partagée avec Mahindra, ndlr), nous avons débauché des ingénieurs chez Tesla ou encore le créateur de la Google Car. Collaborer avec Dragon Racing, l’écurie de Jay Penske en Formula E, va nous permettre de nous faire connaître mais aussi d’utiliser la compétition comme banc d’essai. Nos commanditaires chinois sont les premiers intéressés, bien décidés à inonder leur marché de nos produits. A dire vrai, ils n’ont plus trop le choix : chaque matin, à Pékin ou à Shanghai, il faut se munir d’un masque antipollution simplement pour respirer…”

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Le nouveau constructeur américain à capitaux chinois Faraday Future s’est associé à Dragon Racing.

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