Fernando Alonso se montra très vite amèrement critique, dès les essais hivernaux à Barcelone !
Des images rares et une atmosphère formidablement rendue grâce à un montage léché. Si Fernando Alonso est peu disert – l’exception de son verdict sans appel à la radio lors de ses premiers tours de roue en essais hivernaux à Barcelone –, Stoffel Vandoorne est suivi durant l’intersaison pendant sa préparation physique et lors d’un bref retour aux sources sur la piste de karting de son enfance.
Si les quatre épisodes se dévorent l’un à la suite de l’autre sans faire de pause, on reste cependant sur sa faim par rapport aux manques de scènes tournées dans le décor des Grands Prix, la FOM restant visiblement très frileuse à l’idée de donner accès aux paddocks à des caméras non accréditées par des télévisions payant les droits exclusifs de diffusion.
Une brève visite à Monaco se joue ainsi “en dehors des eaux territoriales” (comprenez la zone de la ville contrôlée par la F1) et le psychodrame de Singapour, où la séparation entre McLaren et Honda est consommée, se déroule non pas dans le paddock mais dans les salons d’un hôtel pour les mêmes raisons.
Enfin, on ne peut que regretter qu’un documentaire de cette qualité soit obsolète dès sa sortie dans la mesure où la nouvelle ère McLaren-Renault s’ouvre, ce qui donne un coup de vieux à ce récit vécu au plus près certes mais qui date déjà un peu…
Stoffel Vandoorne de retour sur la piste de karting indoor de Courtrai, là où tout a commencé.