Motor Racing – Formula One World Championship – Australian Grand Prix – Preparation Day – Wednesday – Melbourne, Australia

Ça y est, nous y sommes enfin ! Après quatre mois d’interruption, le Championnat du monde de Formule 1 repart pour une nouvelle campagne. L’an passé, Sebastian Vettel avait surpris à Melbourne en privant Mercedes de la victoire, alors que les Flèches d’argent s’y imposaient depuis 2014. Qu’en sera-t-il cette année ?

MERCEDES DOMINERA-T-ELLE COMME PRÉVU ?

En 2016 et 2017, les meilleurs temps signés par Kimi Räikkönen et Ferrari lors des tests préparatoires ne se sont pas concrétisés en titres mondiaux pour l’écurie italienne. Comment dès lors interpréter le meilleur chrono réalisé par Sebastian Vettel à Barcelone il y a quelques semaines ? Comme l’annonce d’une nouvelle défaite dans la lutte pour le titre mondial ou comme un signe encourageant de la compétitivité de la SF71 ?

À Melbourne l’an passé, l’Allemand avait remporté la première course de la saison à la régulière, devant un Lewis Hamilton obligé de s’arrêter prématurément à cause d’une surchauffe de ses pneumatiques. Le pilote Ferrari en avait profité pour prendre la tête du championnat qu’il quitta en septembre. Car une fois que Mercedes fut parvenue à dompter la capricieuse W08, elle a pris le dessus sur la Scuderia et tout rentra dans l’ordre…

La W09 de cette saison corrige les défauts de sa devancière – en dépit desquels elle fut la monoplace la plus rapide et la plus fiable en 2017. S’il est une tendance autour de laquelle le paddock s’accorde, c’est la supériorité de la Flèche d’argent sur la Ferrari et la Red Bull. L’écurie championne du monde s’est montrée très impressionnante sur les longs relais à Barcelone, mais elle n’a effectué aucune simulation avec les hyper-tendres et le réservoir peu rempli, tout en souffrant de blistering sur les mélanges les plus tendres.

À la différence de Ferrari, qui a beaucoup travaillé sa configuration de qualification. Le V6 a gagné en puissance, mais le surpoids des châssis (Halo oblige) obligera les teams à économiser de l’essence, un registre dans lequel Mercedes excelle aussi… Quant à Red Bull, elle est mieux préparée que jamais, mais son motoriste a-t-il accompli assez de progrès en mode qualification ?

Le Grand Prix viendra confirmer – ou non – ces tendances, même s’il est hasardeux de tirer des leçons d’un Grand Prix disputé sur une piste ô combien atypique. “Melbourne est un cas particulier en termes de performance, rappelle Paddy Lowe. Je me souviens d’une année où l’écurie qui m’employait avait aligné une voiture assez mal née, qui s’était malgré tout qualifiée en Q3 en Australie. Le Grand prix suivant s’est tenu en Malaisie, où nous nous sommes qualifiés en 19e et 20e position – ce qui était notre véritable valeur!”

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