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GUERRE FROIDE ?

À Ferrari les Grands Prix chauds, à Mercedes les plus frais ? Les températures douces attendues à Sotchi pourraient jouer en faveur des Flèches d’argent, qui ont mené chaque tour des trois précédentes éditions. Lewis Hamilton, qui s’y est imposé à deux reprises (pour une à Nico Rosberg), pourrait en profiter pour rejoindre son rival Sebastian Vettel au championnat, si la lutte en tête entre eux se confirme.

Cette saison, cependant, la concurrence est plus affûtée. La Scuderia a remporté deux Grands Prix sur trois, en partie grâce à des erreurs stratégiques de ses adversaires, en partie en raison des difficultés de Mercedes à contrôler l’usure des gommes (pourtant plus résistantes cette année) à l’arrière lorsque le réservoir est bien rempli. On peut supposer que cette “surexploitation” des gommes explique en partie sa compétitivité en qualification et ses tracas en course.

Les ingénieurs de Brackley ont consacré les récents essais de Bahreïn à la recherche d’une solution. Le comportement de la monoplace argentée avec les gommes supertendres et ultratendres retenues ce week-end indiquera si les progrès effectuées par Mercedes sont suffisants. La pole position sera une fois encore déterminante, tout comme un bon départ. Malgré la réduction des assistances cette saison, les envols n’ont pas été trop chaotiques, hormis le recul d’Hamilton derrière Vettel à Sakhir.

Sur le papier, et d’après ce que l’on a pu observer lors des trois premiers Grands Prix, le pire scénario pour Ferrari serait une piste favorisant la puissance, dans des conditions climatiques froides, avec un revêtement peu abrasif, qui induit un seul arrêt. Soit exactement ce que présente Sotchi…

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