Motor Racing – Formula One World Championship – Austrian Grand Prix – Qualifying Day – Spielberg, Austria

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FIN DE L’ATTENTE

Sur un circuit exigeant une solide cavalerie (a fortiori en altitude), on sera curieux de voir comment se comporteront les monoplaces propulsées par le V6 Renault, en particulier les voitures d’usine et les McLaren, qui seront équipées en Autriche du nouveau MGU-K. On sait que Red Bull a pour sa part choisi de ne pas l’installer ce week-end, afin de ne pas voir ses pilotes s’élancer en fond de grille (Daniel Ricciardo et Max Verstappen ont déjà épuisé leur quota de MGU-K à leur disposition pour la saison).

Initialement prévu pour 2017, le nouveau moteur/générateur électrique est entièrement conçu en interne à Viry, et non plus par Magnetti-Marelli. Il serait plus léger et plus compact grâce à un nouveau système de refroidissement.

La RS18 pourrait toutefois être à la peine, étant donné qu’elle souffre de sous-virage dans les courbes rapides, ce qui serait particulièrement handicapant dans la deuxième moitié du tour et pourrait entraîner la surchauffe des gommes arrière, comme l’an passé. Une bonne traction est en effet nécessaire dans les virages n° 1, n° 3 et n° 4, alors que le dernier secteur récompense plutôt l’équilibre aérodynamique. La stabilité au freinage est cruciale, et c’est dans ce domaine que les Red Bull pourraient compenser leur déficit en vitesse de pointe.

Enfin, le motoriste français a confirmé à Spielberg que son moteur allait désormais disposer d’un mode “qualification”, censé apporter entre 10 et 15 chevaux supplémentaires. Comme toujours, le juste équilibre est à trouver entre l’accroissement de la puissance et le maintien de la fiabilité, paramètre essentiel cette saison.

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