Motor Racing – Formula One World Championship – Chinese Grand Prix – Race Day – Shanghai, China

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RED BULL CONNAÎTRA-T-ELLE ENFIN UN WEEK-END SANS INCIDENT ?

Après deux Grands Prix, Red Bull demeure la grande inconnue du peloton. Milton Keynes avait pourtant anticipé la sortie de la RB14 afin de remédier à temps à d’éventuelles maladies de jeunesse.

Hélas, le Taureau rouge a trébuché lors des deux premières courses, à cause des bévues de Max Verstappen (une sortie de piste en qualification à Melbourne, une collision à Sakhir) et de la poisse frappant Daniel Ricciardo (victime d’une pénalité plutôt sévère en Australie et d’une panne de batterie quinze jours plus tard). Du coup, le potentiel du bolide bleu ne s’est pas traduit en points et Red Bull se retrouve classée derrière McLaren, troisième au décompte provisoire à la faveur des circonstances de course. Les trois écuries motorisées par Renault se tiennent en sept points, un écart voué à grandir à mesure que le Taureau rouge montera en puissance. Quoi qu’il en soit, Max Verstappen, qui avait excellé en Chine sous la pluie l’an passé, doit se racheter une conduite…

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À Shanghai, le moteur est peu sollicité à pleine charge et c’est la performance aérodynamique qui prime. Pourtant, les regards seront tournés vers prestations des deux motoristes du groupe Red Bull Technologies, qui ont enregistré chacun un abandon en course (en Australie pour Honda, à Bahreïn pour Renault). Il sera intéressant de suivre le match McLaren – Toro Rosso par moteur interposé. À Bahreïn, les MCL33 étaient les plus lentes des voitures propulsées par Renault, comme si la McLaren générait trop de traînée (ce que certains directeurs techniques suggéraient déjà l’an passé…).

La compétitivité des Toro Rosso se confirmera-t-elle à Shanghai et finira-t-elle par faire pencher Red Bull vers l’empire du Soleil levant ? Pour l’heure, le V6 français semble être un meilleur choix vu l’histoire récente du constructeur japonais en Grand Prix, mais cela pourrait changer.

Helmut Marko et Christian Horner sont impatients de savoir si l’évolution que Honda prévoit d’introduire au Canada livrera bien le gain attendu de 25 chevaux. La prudence reste de mise car, par le passé, les promesses du constructeur nippon ont presque toujours déçu. Ils suivront avec la même curiosité l’introduction du nouveau MGU-K fabriqué par Renault, attendu depuis  un an. Milton Keynes dispose des données des deux moteurs et fera son choix en connaissance de cause, sachant que Renault attend une réponse à l’été.

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