© XPB Images

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ROSBERG VA-T-IL PRENDRE UNE OPTION SUR LE TITRE ?

La question est volontairement provocante (il reste six manches à disputer), mais force est d’admettre qu’après sa victoire étincelante dans la nuit Singapour – sa plus belle performance de l’année jusqu’à présent –, Nico Rosberg est l’homme en confiance du moment. N’est-ce pas lui qui a remporté les trois Grands Prix disputés depuis la reprise du championnat, après la trêve estivale ? S’il a profité de la pénalité de son équipier en Belgique, il s’est imposé sans discussion en Italie (où Lewis Hamilton a manqué son départ) et à Singapour, où le Britannique n’a été que l’ombre de lui-même sur une piste où il excelle pourtant d’habitude.

Si Rosberg ne s’y est jamais imposé, il ne faut pas perdre de vue que cinq de ses huit succès cette saison ont été décrochés sur des circuits où il n’avait jamais gagné auparavant…

Pour briser la spirale de réussite de son voisin de garage, Lewis doit impérativement se reprendre à Sepang, une autre piste qui lui réussit…en général. Vainqueur en 2014, il est toujours monté sur le podium depuis quatre ans (il a aussi réalisé la pole position à trois reprises ces quatre dernières années). Si Rosberg ne s’y est jamais imposé, il ne faut pas perdre de vue que cinq de ses huit succès cette saison ont été décrochés sur des circuits où il n’avait jamais gagné auparavant…

Précisons néanmoins que la course risque d’être un peu différente des éditions précédentes : le circuit a changé en profondeur (surfaçage et modification de neuf virages), les conditions climatiques sont différentes (comme en 1999 et 2000) – des orages sont prévus – et les options pneumatiques sont plus ouvertes. Les essais libres seront donc cruciaux pour appréhender ces changements : il ne faudra pas perdre un temps plus précieux que d’ordinaire. Justement, on se souvient que le Champion du monde en titre n’avait jamais trouvé le bon rythme ni les bons réglages à Singapour, notamment parce qu’il avait été perturbé durant les essais libres (problème hydraulique le vendredi, de suspension le samedi)… Une nouvelle fois, le départ sera capital, d’autant que le premier virage, qui tourne à droite puis à gauche, bouleverse presque toujours la hiérarchie.

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