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LA BONNE ANNÉE POUR FERRARI ?

La Scuderia, qui ne s’est plus imposée à Monaco depuis 2001, peut-elle remporter la course dimanche ?

Mercedes a gagné toutes les éditions depuis 2013, mais son empattement long  et sa difficulté à tirer la quintessence des gommes ultra-tendres pourraient jouer en la faveur de Sebastian Vettel (vainqueur en 2011 sur Red Bull), voire de Kimi Räikkönen. Un indicateur de la compétitivité dans les ruelles monégasques est la performance démontrée dans le troisième secteur du circuit de Barcelone : si Lewis Hamilton a conquis la pole position devant son adversaire allemand, ce dernier était très rapide avant de commettre une erreur dans le secteur final…

Mercedes a gagné toutes les éditions depuis 2013, mais son empattement long  et sa difficulté à tirer la quintessence des gommes ultra-tendres pourraient jouer en la faveur de Sebastian Vettel.

Contrairement à ses devancières, la SF70H est rapide en configuration de qualification. Or, depuis 2004, la course est remportée par le poleman – sauf l’année passée (quand Red Bull ruina la probable victoire de Daniel Ricciardo en cherchant les bons pneus lors de son arrêt), en 2015 (lorsque Mercedes fit rentrer Hamilton par erreur), et en 2008. Sur les 63 éditions précédentes, le vainqueur s’était qualifié parmi les trois premiers à 53 reprises (on se souviendra, non sans nostalgie, que la victoire en 1996 d’Olivier Panis, parti quatorzième, est une exception à cette règle). Si Hamilton signe le tour le plus rapide samedi, il égalera le record de 65 poles position Ayrton Senna.

Même si le Grand Prix ne compte généralement qu’un pitstop (sans doute 32 tours en ultra-tendres avant un second relais en super-tendres), le moment de passage par les stands est essentiel en raison de la quasi-certitude d’entrée en piste de la voiture de sécurité (qui est de 100 % depuis 2012) : un arrêt sous safety-car permet de sauver une bonne douzaine de secondes en moyenne.

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