© XPB Images

WILLIAMS SAUVERA-T-ELLE LES MEUBLES ?

Au classement des constructeurs, seuls onze points séparent le cinquième (Williams) du huitième (Renault), qui entourent Toro Rosso et Haas. Sur le podium à Monza en 2014 et 2015, l’équipe avait fini au sixième rang l’an passé. Fera-t-elle mieux dimanche ?

Propulsée par le même V6 que la Force India et conçue avec des moyens supérieurs à ceux de l’écurie anglo-indienne, la FW40 devrait rivaliser avec la VJM10 – qui  est, il est vrai, pilotée par deux très bons pilotes. Or, il n’en est rien, le podium de Lance Stroll à Baku n’ayant été qu’un feu de paille dû aux circonstances.

Manifestement, l’équipe n’a pas su appréhender les changements aérodynamiques introduits par le nouveau règlement. En outre, les évolutions apparues sur la voiture depuis le début de la saison n’ont pas apporté les gains escomptés : cela signifie-t-il que les évolutions ont été imparfaitement conçues ou bien que l’équipe progresse plus lentement que ses rivales ? La douche froide subie en Belgique en qualification (quinzième et seizième place sur la grille) symbolise le recul de l’équipe depuis le sursaut des saisons 2014-2015, ce qui n’aura pas échappé à Fernando Alonso, que la rumeur dit avoir été approché par l’écurie.

Pour endiguer la dégringolade, Paddy Lowe a annoncé que la philosophie aérodynamqiue du châssis 2018 changerait substantiellement dans plusieurs domaines clés. Les volumes de la FW41 seront sculptés par Dirk De Beer, qui a rejoint Grove en février dernier, après avoir travaillé avec James Allison à Enstone puis Maranello.

Réagir à cet article