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LES TENSIONS MONTENT

À Monza, les esprits risquent de s’échauffer. D’abord chez Force India, où les deux incidents entre Esteban Ocon et Sergio Pérez à Spa ont créé un climat de guerre civile. Habitué à un climat serein entre Hülkenberg et Pérez, le management peine a gérer les tensions entre ses deux pilotes. Il a décidé que non seulement les ferrailleurs ne seront plus autorisés à se battre sur la piste dorénavant, mais aussi que l’un des deux pourrait être suspendu s’ils s’accrochaient à nouveau. L’équipe aurait-elle le cran de le faire alors qu’elle doit négocier le contrat de ses pilotes pour l’an prochain ? La piste d’offrir des bonus pour éviter des crashs a même été mentionnée au micro de la BBC. L’ambiance promet d’être intéressante en salle de presse à 15 heures ce jeudi, Ocon et Pérez ayant été invités en même temps que Vettel en première partie…

Des tensions, il y en aura encore entre Max Verstappen et Renault si ce dernier continue à abandonner à cause de son V6. Risquant une probable pénalité, le Hollandais est le pilote à avoir couvert le moins de tours (405 sur un total de 723, soit un taux de 56 %). À cause de quatre abandons mécaniques et de deux collisions lors du premier tour, il a n’a pas dépassé le treizième tour de course dans la moitié des épreuves.

Enfin, les relations entre Fernando Alonso et Honda ne devraient guère s’améliorer sur un tracé défavorable au propulseur japonais. Malgré l’assistance d’Ilmor, les gains effectués à court terme par Honda ne semblent pas convaincre McLaren, qui chercherait à se dégager de son engagement en facilitant la fourniture de V6 Honda à Toro Rosso (par la fourniture d’une transmission). Ce qui libérerait un V6 Renault pour Woking, qu’il faudrait encore payer… Le financement de cette opération (ainsi que de celui du salaire de l’Espagnol s’il reste) demeure encore obscur.

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