© XPB Images

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LA SCUDERIA ATTENDUE AU TOURNANT

Vierge de toute victoire, la Scuderia semble avoir définitivement cédé la place de dauphin de Mercedes à l’écurie Red Bull. Sur le plan comptable, Maranello régresse par rapport à l’exercice passé : l’équipe a inscrit 252 points en treize épreuves contre 310 il y a un an (y compris les 40 points pris à Singapour). Le président Sergio Marchionne a beau multiplier les déclarations fortes (du genre “Tous ceux qui n’obtiennent pas les résultats escomptés devront nous quitter. La règle s’applique à tout le monde, moi compris”), l’écurie semble avoir perdu ses marques (le départ d’Allison n’arrangera pas les choses de sitôt), la compétitivité de la SF16-H variant amplement au gré des conditions de piste.

Traditionnellement, à Monza, Maranello sort une évolution de son chapeau, dans l’espoir de briller devant les tifosi. Sur un circuit à très faible appui, le manque de charge aérodynamique de la SF16-H ne sera pas un défaut. Si l’on sait que les motoristes transalpins ont développé une évolution du V6 en exploitant les trois derniers jetons de développement, celle-ci n’a pu être installée dans le châssis jusqu’à présent à cause d’une fiabilité perfectible. Son introduction à Monza serait un coup de pouce bienvenu à domicile, mais elle ne peut hypothéquer le reste de la campagne si sa robustesse n’est pas assurée.

On est curieux de voir ce que réalisera Kimi Räikkönen sur l’Autodromo, lui qui était en première ligne l’an passé, avant de louper son envol. À quatre points de Sebastian Vettel au classement provisoire, il l’a devancé trois fois en qualification lors des quatre derniers Grands Prix.

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