Les deux derniers Grands Prix auraient dû revenir à Sebastian Vettel et Ferrari, qui possédait la meilleure monoplace. Il n’en a rien été, Lewis Hamilton puis Max Verstappen profitant de l’occasion pour s’imposer à tour de rôle. La Scuderia réussira-t-elle à redresser la barre à Suzuka ?

L’HONNEUR DU SAMOURAÏ

Avec 34 points de retard et cinq épreuves restant à disputer, Sebastian Vettel doit impérativement s’imposer à Suzuka ce week-end (et sans doute à toutes les prochaines courses) s’il veut rester en lice pour le titre mondial.

Car depuis la reprise du championnat après la trêve estivale, Lewis Hamilton a marqué 93 points sur les 100 possibles alors qu’il n’avait pas la meilleure voiture à Singapour et en Malaisie. La méforme des Flèches d’argent à Sepang reste une énigme pour le staff technique de Brackley, qui semblait pourtant avoir cerné les caprices de sa “diva” depuis la mi-saison. Du coup, on s’interroge sur la compétitivité de la Mercedes à Suzuka, où Hamilton n’a jamais réalisé la pole position. En termes de tracé et de vitesse moyenne, le circuit évoque Spa et Silverstone, où le bolide argenté avait l’avantage. Mais les fortes températures attendues pourraient provoquer une surchauffe des pneumatiques, comme ce fut le cas à Sepang, et par conséquent favoriser les Ferrari. Dans ce cas, les Red Bull pourraient jouer les arbitres.

Le niveau de performance de la W08 est moins constant que celui de la SF70H, qui était la monoplace la plus rapide lors des deux dernières courses. Malheureusement pour son pilote allemand, un accrochage et une panne de moteur l’ont empêché d’emmagasiner des points qui lui étaient a priori acquis. Si sa boîte de vitesses est confirmée bonne pour le service après la troisième séance d’essais libres, Vettel devrait profiter de la nouvelle évolution moteur, qu’il pourra exploiter sans réserve puisque son V6 est plus récent que celui de son rival (qui a reçu son ultime exemplaire à Spa) et qu’il en possède un spécimen de plus.

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